Devenir un parent peut apporter une joie immense ; en même temps, la transition vers la parentalité est une période particulièrement vulnérable, étant donné les nombreux changements dans les activités, le sommeil, le travail, le comportement, les finances et les rôles.
Il est compréhensible que la plupart des nouveaux parents éprouvent un certain degré de stress et de difficulté à s’adapter à ce changement majeur. C’est tout à fait normal. Pour d’autres nouveaux parents, la transition de rôle s’accompagne de défis et de détresse plus graves, et d’une vulnérabilité accrue à la maladie mentale. Des expériences d’accouchement difficiles, un bébé instable ou des difficultés d’alimentation peuvent aggraver le problème.
Il est important d’être conscient des effets potentiels sur la santé mentale qui peuvent accompagner la transition vers la parentalité. Si vous avez des inquiétudes, une thérapie et d’autres formes de soutien peuvent vous aider à veiller à votre bien-être, pour vous et votre bébé.
La nouvelle parentalité : Effets sur la santé mentale
Devenir parent pour la première fois est l’une des transitions majeures de la vie et, sans surprise, peut rendre notre santé mentale plus vulnérable que d’habitude. Voici quelques défis associés à la transition vers la nouvelle maternité :
Le baby blues : Le “baby blues” est vécu par de nombreux parents et n’est pas un problème de santé mentale. Il s’agit de difficultés relativement brèves d’adaptation, d’une humeur labile et de fatigue. Ces symptômes ont tendance à disparaître après quelques semaines.
Adaptation : De nombreuses personnes trouvent que devenir parent n’est pas ce à quoi elles s’attendaient ; elles peuvent se sentir mal préparées, épuisées et dépassées.
Changements d’identité : La parentalité s’accompagne d’énormes changements d’identité et d’image de soi, car les rôles changent (du travail à la prise en charge, par exemple). La façon dont nous passons notre temps change radicalement.
Pressions culturelles et sociétales : Une idée fausse très répandue est que tous les parents qui accouchent sont en pleine montée hormonale naturelle après la naissance. On attend des nouveaux parents qu’ils se sentent extrêmement positifs à l’idée de devenir parents, ce qui est considéré comme une transition naturelle et instinctive. Cependant, ce n’est pas le cas pour tout le monde, et ces pressions peuvent aggraver la situation tout en décourageant les nouveaux parents de chercher de l’aide. Toute difficulté psychologique qui interrompt votre vie quotidienne ou vous cause de la détresse mérite d’être discutée avec un professionnel de la santé mentale.
Certains parents présentent des symptômes plus graves, révélateurs d’un problème de santé mentale, tels que :
La dépression post-partum (également appelée dépression périnatale) : Il s’agit d’une forme de dépression, où le fonctionnement quotidien est affecté par des symptômes tels que la tristesse, les pleurs, la fatigue, les changements dans le sommeil et l’appétit, les sentiments de culpabilité ou d’inutilité, et le retrait des amis et de la famille. Il s’agit d’un problème de santé mentale grave qui nécessite un traitement.
Anxiété post-partum : Ce terme est utilisé pour décrire les niveaux cliniques d’anxiété associés à la transition vers la maternité. Pour certains parents, l’anxiété peut s’accompagner de crises de panique ou de TOC. Les troubles anxieux peuvent se manifester parallèlement à la dépression post-partum.
Psychose du post-partum : Il s’agit d’une expérience relativement rare mais grave, où les parents développent des symptômes de troubles psychotiques comme des hallucinations ou des délires dans la période qui suit la naissance.
Indications de difficultés d’adaptation à la nouvelle maternité
Les difficultés d’adaptation à la parentalité peuvent provoquer des symptômes similaires à ceux d’autres transitions de la vie et d’expériences stressantes, tels que :
Irritabilité ;
Sentiment de culpabilité, de tristesse ou de pleurs ;
Sentiment de stress ou d’agitation ;
Difficulté à se concentrer ;
Sentiment d’accablement ;
Fatigue ;
Difficulté à dormir ;
Changements d’appétit ;
Sentiment d’anxiété ou de panique ;
Avoir des pensées perturbatrices ;
Difficulté à créer des liens avec le bébé, ou désintérêt pour le bébé ;
Retrait de la famille et des amis.
De nombreux parents rencontrent certains de ces symptômes au cours de la transition vers la maternité, mais ils ont tendance à disparaître sans traitement au bout de quelques semaines. Toutefois, si les symptômes interfèrent avec vos activités quotidiennes et durent plus de deux semaines, il est important de demander de l’aide. Vous souffrez peut-être d’une forme de trouble de santé mentale post-partum.
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